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babass
24 août 2006

Pukkelpop 20006, Vendredi

Pukkelpop Festival (B) - Vendredi 18 aout 2006

A priori cette journée devrait être mieux remplie que la premiere, et qui devrait connaitre aucun changement d'horaires
Et donc plutôt que de risquer l'overdose de concerts en commencant dès 11h00, on file faire un tour en ville (c'est juste à côté, vive les festivals pas perdu dans la cambrousse), pour boire un café, trouver des chiottes propre, et faire le plein de provisions. Tant pis pour Forward Russia que j'aurais bien aimé voir, mais bon à 7€ le döner minuscule ou 2 bouts de viandes pas cuites se battent en duel dans un pain encore congelé, 6€ l'infame rouleau vietnamien dont on ignore ce qu'est le truc visceux à l'interieur, on était parti pour bouffer pendant 3 jours que les barquettes de frittes dégeux à 3€: vivent les salades de thon saupiquey!

Retour sur le site, pour la fin du show de Feeder.
Ah que je suis content de ne pas avoir raté ca. Non pas que la britpoprock de feeder soit transcendante, non pas que le bassiste assistique décoloré ait trop la classe, non pas que le single qui doit passer en boucle sur europe2 casse des briques, mais ca vaut le coup de voir les groupies s'affoler de si pret. En effet je me faufile direct dans les premiers rang en prevision du prochain concert. Et là j'assiste à l'un de mes plus moment festivalistique de ma vie. J'ai pas souvent l'occasion de voir, vu que je vais jamais voir de tels groupes, mais quel régal de voir les fan hards, des collegiennes de 14 ou 15, toutes anglaises ou flamandes, entierement badgé, tatoué (au feutre), patchées Feeders de la tête au pied, en passant par le sac à dos, s'entretuer pour avoir la boiteille d'eau dans laquel le bassisste asatique décoloré qui a trop la classe a bu. Et moi qui croyait que les scènes ou des fans hurlaient de bonheur quand des starlettes NME à la mode balancait à la fenetre de leur hotel leur salade de Mais "Peeeeeeettteeee m'a donné sa salade de riiiiiiiii", étaient de pures montages promotionnels. Et bien non. Ces cris stridents, ces crépages de chignons, cette hysterie, me prouvent que tout ceci est vrai.
Bon les fillettes il est tant de partir j'ai une barriere à accrocher.

En effet, le groupe qui suit, c'est LE groupe qui m'a fait à lui seul acheter ma place pour ce festival douteux et lointain, c'est LE groupe que j'ai du le plus écouter entre 17 et 20 ans, c'est LE groupe que je désesperais de ne jamais voir vu que ca fait 6 ans qu'ils n'etaient plus monté sur scène, c'est URBAN DANCE SQUAD. Le groupe qui a inventé la fusion plusieurs années avant RATM.
Au bout de quelques minutes d'attente, je me dis que j'aurais peutetre mieux fait de choisir la 2eme date de leur retour, dans le festival presque jumeau hollandais, le même weekend. Au moins, la bas, ils auraient été tête d'affiche à domicile de leur journée, et n'auraient pas été programmé pour seulement 40 minutes à 14h00, au moins la bas, j'aurais pas été entouré d'un public de bados qui sont là car ils ne connaissent aucun groupes qui passent durant la journée hormis Keane, et qu'ils ont entendu dire que UDS c'est un groupe mythique. Très peu de fans sont là, tant pis, de toute facon, je me serais guere soucié de mon entourage durant le concert.

Pendant que le matos s'installe, je découvre à mon regret qu'il n'y aura pas clavier. Donc on est parti pour une formation à 4. Arf, ca va faire un vide, vu qu'à son apogée le groupe jouait à 5, et du coup, ca exclu + de la moitié de leur répertoire. Mes rêves de setlists sont à refaire, pas de blitzkrieg, pas de brainstrom, pas de nonstarter... De toute facon c'est trop tard pour se réinventer une setlist, et les balances nous donneront déjà beaucoup de pistes.

J'aurai pas le concert de UDS dont je rêvais, car j'aurai pas les titres que j'attendais le +, car le public est tout mou (tu met un tel groupe au chapiteau des eurocks y'aura des morts).
Le public est si mou que le chanteur qui dans les rares vidéos d'époque bougeait autant qu'un frank black, va s'agiter dans tous les sens en esperant que le public s'y mette.
Tant pis. J'ai UDS en face de moi quand même. Son son unique (bon ca a un peu vieillit je le reconnais), son prodigieux bassiste (le meilleur du festival haut la main), ses solos de grattes, et surtout sa voix!!!
Je les ai enfin vus, je peux à présent mourir tranquil, sauf si bien sur j'ai une autre occasion de les revoir.


Setlist:

Struggle for Jive
Mugshot
No Kid
Hard Head Headstrong
Good Grief
Self Suffisant Snake
Underground
Bureaucrat of Flaccostreet
Fastlane
Demagogue


Je file ensuite d'un pas leger au club, pour voir ce que vaut White Rose Mouvement. C'est pas mal pas mal pour du poprockquifaitdanserlesfilles, mais c'est pas le genre de zik que je veux voir après ca, donc direction la marquee, où je tombe sur The Dears, un groupe Pop presque mélodramatique (ca se dit ca ?) qui va agréablement me surprendre !
MSTRKFT quel groupe oserait s'appeller comme ca ? Nan c'est pas le groupe de Gacks. ben c'est juste un duo de DJs au boiler. C'est pas mal, et le public bien qu'il n'est que 16h est deja très réactif. J'y reste une petite demi-heure, puis je file à la séance dédicasse, car normalement c'est l'heure de passage des Dresden Dolls. Arf, ben le voila le seul changement d'horaire de la journée.  Ca a été avancé d'une demi heure. Du coup, c'est The Pipettes, un trio de bonnasses anglaises à pois, bref un girl band hype qui doit sonner sixties. Je reste quelques instants à les matter, le temps de tomber amoureux de la brune, mais bien entendu je ne met pas dans la file d'attente vu que je les ai pas vu. bon pour le plaisir des yeux voici une photo de la brune trouvée sur le net:

Sur la grande scène en face de la séance dédicasses, un groupe de reggae Michael Franti. Je tiens 5minutes30, avant de filer à la buvette.
J'enchaine par les Dirty Pretty Thing, le nouveau groupe de l'autre ex leader des libertines. Le chapiteau est plein a craqué, ca va être dur de s'avancer... mais bon, ca en vaut guere la peine, en 20 minutes on aura quand même 2 titres valables. Je pensais pas avoir tout ca, je dois être un peu trop mauvaise langue. En tout cas je prefere retourner voir MSTRKFT pour une vingtaine de minutes.

Sur le chemin de la scène des Dresden Dolls, on s'arrete au Wablief, la 7eme et plus petite scène. J'y avais pas encore mis les pieds, quels genres de groupes peuvent bien y jouer ? Mauvaise pioche on tombe sur Confuse The Cat, un groupe qui semble tout droit issu de la copulation de ce qui se fait de pire actuellement: U2 et The Maximô Parks. Le résultat est inimaginablement horrible. Fuyons! Notons que le batteur avait un écureil sur la tête en guise de casquettes, et que c'etait d'ailleurs pas le seul animal empaillé de la scène: on trouvait un chat sauvage sur un ampli, et une buse sur l'autre. C'est "original"...

Voila vu qu'on a essayé toutes les scènes, autant se placer tout devant pour The Dresden Dolls.
Notre duo yankee va encore mettre le feu avec son punk des années folles.
Je vais pas y aller par 4 chemins: The Dresden Dolls, ca tue des ours en concert, et leur albums aussi, et leur reprises aussi (Amsterdam en francais n'a même pas fait grincer des dents les flamands tellement c'etait bon
extrait, et leur version de War Pig avec un mega solo de clavier enterre l'original des black sabbath), et puis Brian aussi (il est décidement encore et toujours le meilleur batteur de la planete ou du moins le plus inspiré), et puis Amada aussi (a plus envoutante des femmes avec du poil sous les bras).

Dommage qu'on doive se cogner des flamands ivres mort de 1m90 pour 100 kg juste devant nous, dommage aussi que ca ne dure que 45 minutes. Mais on en prend son pied quand même.
Vivement le 30 aout que je les revoie en salle, pour un concert un peu plus long.

setlist
Sex changes
Mrs O
Coin Operated Boy
War Pig
Amsterdam
Backstabber
Modern Moonlight
Half Jack
Girl Anachronism


Comme y'a rien à voir, on va Millencolin pour rigoler.
Y'a pas de quoi rire finalement, et c'est même pas mauvais. On retiendra le "hello Dutchland" et un "Danke Deutschland" que le chanteur a poussé pour tenter de faire réagir un public totalement inerte et amorfe...
Finalement Millencolin, ca doit etre trop vieux pour tous les djeunz à roulettes qui pullulent sur le site: ils ne doivent pas connaitre.

On s'engage ensuite pour les 25 minutes de bruits et de fureur de Be Your Own Pet. Ce quatuor en plein dans la hype (il leur manque plus que les teeshirt rayés noir et blanc. nan plutot noir et vert) est completement survolté à l'image de sa jolie petite chanteuse blonde qui va bien finir par se dénuquer si elle continue comme ca. c'est court, mais ils auraient pas pu tenir plus longtemps comme ca, et puis on a bien du avoir une bonne quinzaine de titres.

Retour devant la grande scène pour The Raconteurs, le nouveau "supergroupe" de Jack White et Brendan Benson. Quand je dis Supergroupe je ne parle pas de colaboration douteuse comme Audioslave aux albums plutot incertains, mais d'une réunion réussie de musiciens pour un projet commun.
Leur blues un peu 70s (bientot il faudra dire jackwhitien), tue lui aussi des ours. Mais pas de la même maniere que les dresden dolls. Ici les ours sont tués classieusement. À coup de blues ou de rock qui dépotent ou de reprises à chialer comme le très fameux Bang Bang de Nancy Sinatra que Jack White s'est parfaitement approprié.
Un grand moment. Ca fait du bien. Je m'etais même pas rendu compte qu'il pleuvait.

Pas facile de se faire une place au club pour An Pierlé. Bizarre d'ailleurs qu'elle soit programmé là, vu que toute la belgique veut voir sa perle, ca serait même chiant, car les allés et venues ne sont pas arrêtés entre ceux qui veulent voir la belle de pret, et ceux qui quittent le club, car sa musique est visiblement trop bien pour eux... Le concert reste toutefois tout simplement merveilleux.


Les choix deviennent difficiles: j'ai le choix entre Fear Factory, Keane et un obscure groupe belge ? Va pour les belges : Flipo Mancini.
La guitare est incisive, la batterie pesante, la basse lourde, les 2 chanteurs ne chantent pas mais "crient". En tout cas c'est trippant.


Un rapide passage à la tente pour boire du red bull, car je fatigue, mais j'arrive trop tard: le chapiteau est deja plein pour TV on The Radio. Je suis obligé de suivre ce concert que je voulais pas raté de l'extérieur. Il tombe des goutes, j'arrive pas à me mettre dedans, fait chier. :(

Rebelote pour Massive Attack dans la foulée.
Impossible de se mettre dedans.
Les 5 premieres chansons sont trop carrées, trop best of.
Le 2eme batteur qui remplace la boite à rythme ne se justifie toujours pas.
Pourtant les stars (3D, Elizabeth Frazer, Horace Andy, ...) et les tubes ( Risingson, Mezzanine, Tear Drop, butterfly caught, ...) défilent.
Fait chier.
Au bout de 30 minutes, malgré le début de Angels, je décide d'aller voir Roni Size. Ce DJ accompagné par un MC va enfin me remettre les idée en place, et me faire danser jusqu'á épuisement. Ouf, je termine la soirée sur une bonne note.


Top5:
1/ Urban Dance Squad
2/ The Dresden Dolls
3/ The Raconteurs
4/ An Pierlé & White Velvet
5/ Les balances de UDS (ben quoi ?)
sérieusement:
5/ Flipo Mancini ou The Dears.

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