The Bad Seeds, 26.11.04.
Compte-rendu Nick Cave and the Bad Seeds:
Au départ, ce concert ainsi que le première partie [Mercury Rev, ndlr] devait débuter à 20h30 [officiellement], tout en sachant que l’ouverture des portes du Zénith Munichois était prévue pour 19h si ma mémoire ne me fait pas défaut. On avait une course à aller cueillir à l’aéroport de Munich, ce faisant on est arrivé au Zénith un peu tardivement malgré un pas de course effréné. Résultat : on a complètement, mais alors complètement de chez complètement loupé Mercury Rev ! Faut dire qu’aussi, ils ont commencé une demie-heure plus tôt ! On aurait pu en voir 15 minutes facilement! C’était tellement terminé quand on est arrivé qu’on a même cru que ça n’avait pas commencé ! Grosse déception, cris de douleur, contorsions, bref passons.
Après un passage plus qu’obligatoire à la buvette, nous nous faufilâmes entre les spectateurs, nombreux, et surtout beaucoup plus âgés en moyenne qu’aux autres concerts que j’ai déjà pu faire. Faut pas rêver [et c’est tant mieux] : de la minette gothique en folie à Nick Cave, y’en a pas ! Joie !
Si le Zénith est une bâtisse à l’extérieur rude et dénué de poésie et d’authenticité, l’intérieur de la salle est lui beaucoup plus excitant ; les loges étant séparés de la scène (côté cour) par un balcon corridor, quand Nick Cave en sortit, c’est avec des yeux éblouis par la classe que l’on pu suivre la trajectoire de l’animal. Le Nick Cave est classieux, ça va de soi, mais il est aussi très consciencieux, et c’est ce qu’il nous a prouvé en s’occupant de faire une excellente promo de son dernier album toute la première partie du concert. Abattoir Blues en preum’s, les choristes [mixtes pour une fois ! Je trouve ça plutôt rare : 2 ou 3 femmes / 1 homme], le batteur, les guitares : tout est nickel. C’est beau, c’est grand, c’est le dernier Nick Cave. Mention toute spéciale :
- pour « O Children » : de toute beauté! Get ready for love, There she goes my beautiful world et Let the bells ring dédicacée à Johnny Cash
- au flûtiste, violoniste (Please la prochaine fois, joue de face pour les photos c’est mieux, mais on te pardonne car tu cartonnes)
- le son du piano quand c’est Nick himself qui s’y colle
Puis au bout d’une douzaine de chanson, Nick annonce tout simplement : « Je fais ne pause, on se voit dans 2 minutes… ! ». Les Allemands derrière nous, interloqués: « Je crois que j'ai entendu : "I come back in twenty minutes"…? » Nan! Nick revient en pleine forme 2 ou 5 minutes plus tard [mais qu'a-t-il fait pendant sa pause...? Mystère!] pour jouer des morceaux plus anciens et cultes, en commençant par Red Right Hand, puis dans le désordre :
The Weeping Song
Deanna
God is in the House
The Ship SOng
Stagger Lee
The Mercy Seat
Et voilà, on a beau applaudir, manifester sa joie, les lumières se rallument ! « Quoi, il a fait partout 2 rappels et pas cette fois ? » Ouais un peu les boules mais bon au final, ça a quand même commencé il y a 2 heures, donc bon, on ne va pas se plaindre. Bien sûr il regagne les loges sous les applaudissements de la salle qui suit toujours sa procession des yeux.
Voilà Nick Cave c’est fini, il a fait The Mercy Seat en dernier, très fort, très vite, très intense, très court…
Mais de toute façon, il est tellement sciant de classe, de prestance et de charisme, qu’est-ce que tu veux ajouter d’autre… ?
Ha, un bémol : le son n’aurait pas été à la hauteur du show (je n’en sais rien, j’avais mes bouchons d’oreilles).
On a eu beau prier, larmoyer pour avoir la set-list, hé bah niet, y’a eu une p’tite distribution mais pas pour nous. 
oh! c'est jaune-citron! 
Il se trouve à la gauche de l'image 
Dernière
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