Primavera Festival - 25-29.05.2011

Mercredi :
Rien vu, car lorsqu’on arrive la jauge max du Poble est déjà atteinte ! La sécu laisse rentrer au compte-goutte, au fur et à mesure des sorties, et vu le nombre d’hipsters à moustaches qui font la queue pour voir Caribou, c’est même pas la peine d’espérer…
Décidément, je suis maudit avec Echo & the Bunnymen…

Jeudi :
On arrive sur le site à l’ouverture, et pas moyen de commander des bières…
Toundra : On n’aura vu que le dernier morceau du concert, soit 15-20 minutes de concert. Pas mal du tout pour se mettre en jambes, même si c'était du post-rock (comme quoi le post-rock, c'est pas toujours si chiant que ça: il "suffit" d'avoir un tueur à la batterie en somme...)

Emeralds : La journée du jeudi est mal équilibrée quand même, il y a trop de groupes qui aurait du être programmé la nuit, comme celui-ci. Mais comme je les avais déjà vus dans des très bonnes conditions, tant pis.

Cults : Un peu lent à démarrer (tant pour le groupe que pour les ingés son), mais au final, c’était très bien. À revoir.

Sufjan Stevens : Mon seul concert à l’auditorium du weekend. Il est vraiment mal calé dans la journée, car il va me saloper mon programme du jour presqu’autant que les buvettes. C’est un peu pour ça que je lui en ai voulu de perdre autant de temps dans des longs speechs souvent encore plus inutiles que mauvais (il ne serait pas un autiste sur les bords notre ami Sufjan ?), limite, il aurait mieux fait de ne pas nous le dire qu’il a pompé tous les graphismes de la tournée sur un artiste oublié, enfin, on ne va pas lui reprocher d’être honnête sur ce coup là hein.
Bon, au final, c’était vraiment un très bon show (à 1 ou 2 titres prêt), bien huilé ou orchestré c’est selon. Mention spéciale pour les 2 batteurs qui ont formidablement joué ensembles alors qu’ils ne se voyaient pas vu comme ils étaient placés.
Vivement (au vu du Chicago en rappel) qu’il revienne au prima 2020 pour un « Sufjan Stevens plays Illinois » à l’auditorium.

Grinderman : Timing serré pour se rendre au concert vu que je n’ai que 30 minutes pour sortir de l’auditorium et trouver des bières
Heureusement, j’arrive à me faufiler 5 mètres devant Warren, et au final, Nick Cave m’a TuER encore une fois.
1h05 de concert seulement, mais Pouah, que c’est grand Grinderman en festoche!
Et putain, ce Kichenette était encore plus salace que jamais
Ah, j’oubliais que presque Nick Cave m’a spécifiquement tendu son micro pour que je sois la première personne du public à gueuler GET IT ON !§!§ dans le micro : finalement, même sans Gina à mes côtés et sans être au premier rang on arrive à me repérer dans une fosse

Suicide : Ils auraient voulu se tirer une balle dans le pied, qu’ils n’auraient pas fait autrement. Grosse déception, au bout de 15 minutes j’étais déjà parti.

Das Racist : C’est franchement pas mal pour du « rap ». Enfin, tout parait bien après un flop comme ce concert de Suicide

Ty Segall : Première fois de ma vie que je suis un concert sur une si petite scène au Prima. Mais ça valait franchement le coup : c’était exactement ce qu’il me fallait comme échauffement pour la fin de soirée. Par contre, ça me confirme bien, que je suis vraiment largué dans son hallucinante discographie, je ne connaissais même pas le tiers des morceaux joués : enfin, c’est normal vu qu’il a sorti au moins 7 albums en 2-3 ans de carrière à peine (sans compter les projets à côté hein)

The Flaming Lips : Deuxième gros sprint de la journée, et j’ai bien calculé mon coup, puisque j’arrive pile poil à portée des canons de confettis, juste au moment où Wayne engage une interprète pour chauffer une dernière fois le public (j’imagine que le pré-show a dû être énorme comme d’hab, mais bon, on ne peut pas être partout dans ce festival)
La setlist était vraiment fat : ils ont joué quoi 1h45 ? Je me demande comment j’ai fait pour arriver à sauter tout partout durant tout ce temps
Ah, et après les teletubbies, les moutons, et les grenouilles, c’était au tour de la troupe du Magicien d’Oz (avec bien entendu une très grande majorité de Dorothy
Factory Floor : 20 minutes seulement, à cause du très long concert des Flaming Lips. C’était justement ce qu’il me fallait car – après ça - mes jambes voulaient encore danser.

Suuns : Hum, c’était bien, surtout le début ! Mais pas transcendant non plus (répétitif à la longue...) Enfin, on ne va pas être trop difficile à cette heure-ci (bordel déjà 5heures !)
En y repensant, je me dis que j’aurais peut-être du partir à mi concert (et rester une note très positive) pour terminer sur un concert electro.


Au final, journée très mal ficellée niveau horaires. Entre le concert trop tardif à l'auditorium, les 45 minutes sans rien à voir après Grinderman qui débouche sur un dilemme de la mort (j'aurais bien aimé avoir la possibilité d'aller voir Interpol, ou Glenn Branca...), et le concert à rallonge des Flaming Lips.
Sans compter les buvettes L'an dernier, je me rappelle que je qualifiais de scandaleuse l'organisation des buvettes pour un festival de ce calibre: du coup, je ne sais plus quel mot utiliser cette année Je n'ose même pas imaginer le fric que le festival a perdu dans l'histoire !
Bref, une journée solide niveaux têtes d'affiches (Sufjan, Grinderman, et les Flaming Lips), mais non plus ce que j'attend d'un festival comme le Prima (trop peu de groupes vus ou de découvertes dans la journée)
Et le pire, c'est que je me dis, que "heureusement" que j'ai perdu tout le monde à partir de Grinderman, sinon, j'aurais surement pas réussi à voir tout ça (ça m'aurait fait chier de rater ce concert de Ty Segall...)

Vendredi :
Je pensais voir Sufjan ce jour là, du coup, je n’ai pas de planning prédéfini de rechange pour le début de la journée: je suivrai mes collègues du jour.

Mircrocause: Les 6-7 minutes qu’on a vues d’eux étaient suffisamment bonnes pour que je prenne la peine de mentionner leur nom (ils jouent sur la scène myspace)

Ainara LeGardon : Une Scout Niblett basque : c’est franchement bien pour commencer la journée. (enfin, il y a quand même eu un flottement au milieu du concert avec l’ajout d’un 2e guitariste)

Julian Lynch : Je ne connaissais absolument pas, et pourtant ce concert va presque devenir une déception, tellement ils ne savent pas monter un set, alors qu’ils ont visiblement des très bonnes compos : c’est quand même dingue cette impression que TOUS les morceaux joués étaient fauchés en herbe juste au moment où on se prend à rêver des quintaux potentiels qu’on pourrait en tirer.
À voir si sur album c’est aussi bancal, mais franchement, ça aurait pu être très bien.

The Monochrome Set : 10-15 minutes de perdues devant ce concert inutile.

The Fiery Furnaces : Pouah, ça par contre ça déchire. Quelle basse bordel (il paraitrait que c’était le bassite de Sebadoh qui la tenait, c’est vrai ça ?) Et j’adore le chant aussi.
Sacré découverte !

M. Ward : Je suis vraiment content de le revoir Dommage que je n’ai pu faire que la moitié du concert.

Wolf People : On arrive, pas besoin de chercher une place, le son est parfait. POUAH ! Incroyable, mais il n’y a rien à jeter dans ce set.
Au final on est franchement deg qu’ils ne jouaient pas encore 1 ou 2 heures de plus comme ça, à la ledzep.

Pere Ubu : Le début du set est vraiment bien. Mais le public perd très vite le fil, car le « leader » n’en est pas vraiment un. C’est même plutôt un boulet qui n’arrête pas de s’asseoir entre les morceaux, de picoler, et de raconter sa vie sans articuler un tant soit peu. Vraiment dommage… Car ils jouaient leur meilleur album, ça aurait été mieux (pour moi) que cet album ne soit pas "commenté"...

Belle & Sebastian : Je me demande encore pourquoi j’y suis allé. C’était évident que le son serait pourri d’aussi loin, c’était évident que le set allait mettre du temps à décoler, c’était évident que le public espagnol aussi fan soit il ne rentrerait pas dedans, c’était évident aussi que je ne resterai pas longtemps car j’avais d’autres trucs à voir pendant. Heureusement que je suis allé les voir un mois plus tôt.

Low : l’inertie de mon groupe de festivaliers du jour est vraiment lourde, du coup on rate le début, on n’arrive pas à se placer, et pire encore on arrive à être encore plus bruyant que les espagnols. J’aurais pu me douter pourtant que ça allait se passer comme ça. Putain, pourquoi je ne suis pas allé le voir au bota quelques jours plus tôt ! surtout que j’aurais pu aller aussi ensuite au magasin4 pour voir Marvin (vu l’heure à laquelle marvin a commencé…)
Gros gros regret, puisque le show avait l’air nickel (enfin, c’était le cas que pour les 3 ou 4 morceaux que j’ai vraiment pu suivre dans des bonnes conditions)
Ils ont eu une sacrée bonne idée d’avoir pris du renfort (ils étaient 4 cette fois !) pour jouer en plein air en festival.
Enfin bon, apparemment ils tourneront partout cet hiver : j’espère pouvoir les revoir.

Deerhunter : (rhunter) J’ai plané durant tout le concert les yeux fermés, c’était donc très bien.

Shellac : Ah, on a quand même vu le démontage de batterie. C’est déjà ça.

Kode 9 Burial Set : Il parait qu’il ne sait pas mixer, mais perso, j’ai vraiment adoré le son de Burial !

Del Rey : Je remercie vivement la personne qui m’a fait écouter ça quelques jours à peine avant le Primavera, sinon, je n’aurais pas pris la peine d’écouter (et donc je n’y serais pas allé), vu que je pensais qu’il s’agissait d’un enième groupe espagnol inutile (vu le nom)
Plein de gratteux partout, parfois 2 batteries. Ça déchirait. Et quel son !

Battles : La boucherie de Rotterdam m’est resté encore en travers de la gorge, ce concert tardif au prima était leur ultime chance avant que je les renie pour de bon.
Au final, comme on l’espérait à l’époque, on avait bel et bien essuyé les plâtres : le groupe s’est visiblement depuis rendu compte que les morceaux de l’album - joués tel quel - étaient trop casse-gueule en live. Du coup, ils ont été complètement réarrangés, au point d’en devenir méconnaissables pour les 3/4. Le Battles nouveau est au point (un Battles pourtant sans Mirrored) et ça déchire !
D’ailleurs, malgré l’heure (5h du mat…) la fosse et les gradins étaient encore bondés.


Finalement, la déception de ne pas avoir vu Low ce jour-là a été amplement compensée par l’ambiance enfin très « festival » du jour : visiblement, les festivaliers frustrés la veille par les buvettes ont voulu se rattraper, à tel point qu’on se serait presque cru aux eurocks (à l’époque où la prog était encore fat)
Je me suis vraiment bien amusé, sans pour autant me priver de concerts : j’ai eu mon quota de découvertes que je n’ai pas eu la veille, tout autant mon quota de tueries (Del Rey, Wolf People, rhunter, The Fiery Furnaces et Battles en particulier), et surtout mon quota d'anecdotes de festivaliers à se re-raconter au coin du feu pendant les blindtests à venir.

Samedi :
La journée commence comme la veille par la fin d’un concert à la scène myspace, sauf que là, c’est vraiment de la merde. Imaginez ce que ça donne des hypeux catalans avec tous les accessoires à la con qui vont avec. Bref, ça ne sert à rien.
The Tallest Man On Earth : Il nous faut nous rapprocher, car le concert de la Ray-Ban (Za !) n’est pas terminé : ils sont bien bruyants d’ailleurs. Et là, c’est le miracle, on trouve l’endroit peut être parfait : le son et la voix sont nickels. La filiation avec Dylan est évidente : ça chante juste, il sait écrire ses chansons, et quel charisme il a ce grand bougre ! Bon, y’a eu quand même un moins bien dans la partie électrique du set : la basse n’était pas bien réglée au départ, mais ça s’est vite arrangé.
Le final, en duo avec sa copine, était vraiment sensuel et touchant : tous deux chantant sur le même micro (et le pire, c’est qu’elle chanterait presque aussi bien que lui !)
Un grand moment !

Yuck : seulement 2 titres, car on ne veut pas rater le début de Warpaint, mais vraiment, ça avait l’air excellent ! Il faudra que je les suive de plus prêt ceux-là.

Warpaint : Hum en plein air, sur la LLevant, avec tout ce vent, on a intérêt à bien se placer pour en profiter, sinon…
Sinon, on n’aurait pas profité pleinement de ce putain de concert
Le macho qui sommeille en moi me pousse toujours à penser que les groupes de filles c’est avant tout pour le plaisir des yeux, mais merde, c’est qu’elles jouent bien ces bonnasses ! Surtout la bassiste d’ailleurs, qui est incontestablement la leader du groupe. La batteuse n’est pas en reste non plus, certes, c’est la moins bonnasse des 4, mais franchement, elle faisait plaisir à voir, et surtout elle était celle qui prenait le plus de plaisir sur scène et quelle complicité avec la bassiste dans les longues impros ! (? En tout cas, c’était des passages qui ne figuraient pas sur l’album)
Wouah, ça fait tout 2 heures qu’on est sur le site, déjà 2 tueries, et 10 minutes d’un 3e concert qui semblait du même acabit !

Fleet Foxes : le concert nickel pour se remettre de ses émotions. Enfin, ça doit pas être évident pour eux de passer après tout ça. Mais on a eu droit quand même à 3 de leurs meilleurs morceaux sur les 5 ou 6 vus.

Gonjasufi : Quel son de merde. C’est pas possible Quel ragga/fusion foireux d’ailleurs. Heureusement que le batteur était un gorille, ça a sauvé le concert.

The Album Leaf : Bof. Ça avait l’air beau avec toutes cordes (violon, etc…) mais bof. Enfin, on ne rentre pas dedans.

Einstürzende Neubauten : Je suis assez maudit avec ce groupe, combien de soldout j’ai subi dans les différentes villes où je me trouvais. Là, le prima n’a rien trouvé de les programmer pendant une de mes priorités du festival. Je ne pourrai leur accorder que 30 minutes…
Mais quelles 30 minutes ! Du bon vieux indus old school, avec un gros routier allemand 80s à la basse (c’était pas le guitariste normalement ?), plein de percus/tuyaux/plaques de zinc tout partout, et bien entendu Blixa Bargeld (quelle groupie je suis quand même )
Et puis, voir tous ces espagnols « über30 » voire « über40 » autour de moi chanter par cœur leurs chansons en Allemand, c’était assez priceless.
Au bout de 30 minutes je pars en courant, en me disant que si j’étais resté jusqu’au bout, j’avais surement là un bon client pour mon Top5 du festival. Snif.

Kurt Vile & The Violators : Le dernier album tue des ours. Mais là, ce concert. Putain.
Y’a en lui du Dylan, du Neil Young bien évidement, un peu de Springsteen, arg, je vais arrêter les comparaisons, ça rime à rien en fait... Ce mec a tout en lui pour devenir l’un des plus grands chanteurs des décennies à venir. Le hic, c’est qu’il a le profil du gars archi-talentueux qui n’aura jamais la reconnaissance qu’il mérite, et qui disparaitra dans l’anonymat suite à une cuite de trop.
Enfin, pendant, le concert, c’était bien la dernière chose à laquelle je pensais : il fallait être là et puis c’est tout. D’ailleurs, je n’étais pas le seul dans ce cas : la fosse ne se videra pas alors que le concert est fini de chez fini. On sait qu’il ne reviendra plus, mais le public restait à l’applaudir encore et encore.
PUTAIN !
Après ça, on n’a plus envie de rien. Tant pis pour PJ Harvey (bon, sur la grande scène, avec sa harpe, devant une fosse rempli d’espagnols, c’était un peu la mise à mort annoncée il faut dire…).
On déambule sans trop d’objectifs, puis on atterrit à l’autre bout du site pour une longue pause bière/burger (sans dec il déchirait ce stand burger à côté de la LLevant )

Dean Wareham : Je suis un boulet, je pensais ignorer qui c’était, alors que c’était le chanteur de Galaxie 500, un groupe disparu de Dreampop disparu il y a 20 ans, et dont le concert me prouvera que je connaissais très bien le répertoire.
Comme Beach House l’année dernière au Pukkel, il suffit de fermer les yeux et de se laisser porter. La différence, c’est que là, à chaque fois qu’on ouvrait les yeux, il y avait une jolie blonde à la basse
Un ultime moment de douceur avant…

Swans : Pouah !
Une violence assez inouïe : je n’ai jamais vu ou vécu ça je pense.
J’ai resté les 10 ou 15 premières minutes à suivre le concert au milieu de la fosse complètement médusé, et une fois l’état de choc passé, on se met à profiter du concert comme s’il s’agissait du dernier. Swans c’est finalement la confirmation que la fin du monde est proche : ils ont prévu d’arrêter leur tournée en 2012 je suppose ?
Le son est extrêmement fort, mais vraiment très bon. Mais si c’est déjà si fort pour nous, je n’ose imaginer ce que ça doit être sur scène. Ils jouent tous regroupés au milieu de la scène, entre les amplis,, le nez sur la grosse caisse du batteur, comme s’ils étaient sourds et ne pouvaient que communiquer entre que par signes ou grimaces.

Du coup, on en rate Jon Spencer

Odd Future : Un gros bordel s’annonce, mais je n’arrive pas à rentrer dedans. Pas après Swans.
En marchant, on suit un peu de loin le set d’Animal Collective. Ça avait quand même l’air mieux que le dernier passage à Dour, enfin, c’était pas dur

Pissed Jeans : Du punk hardcare, c’était bien la seule chose qui peut passer après Swans. Ça déboite bien, la fosse est en ébullition. Un concert garanti sans hipster.

The Black Angels : 15 minutes de retard, donc set raccourci, et donc « tubesque ». Parfait pour finir cette incroyable journée !

Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait une journée de festival de ce calibre Et dire que le groupe le plus connu de ma journée, c’était Neubauten

Dimanche :
On s’en est trop voulu d’avoir raté la soirée de mercredi, donc cette fois, on y va tôt.
My Teenage Stride : Finalement, le groupe myspace n’était pas le pire du weekend. Encore plus caricaturales (avec + de rayban) et plus mauvais. Incroyable.

BMX Bandits : De la pop. On se demande pourquoi ils sont autant (6 ou 7 ?) pour jouer ce qu’ils jouent.

Mercury Rev : Le cadre – Poble Espagnol, une place fermée très pittoresque – était parfait pour ce concert. Je suis vraiment heureux de les avoir vus jouer cet album en une semaine. Même si le rappel était un peu moins bon qu’au Cirque Royal.

Bilan :
Cette édition était de loin la meilleure des primavera où je suis allé (2005, 2010 et 2011), et sur tous les points.
La prog était fantastique (ce qui est assez incroyable vu que tous les autres festivals sont décevants cette année), l’ambiance très bonne, le public moins bruyant que d’habitude dans les concerts où je me suis rendu (à croire qu’avec une bonne prog, on a un bon public, à ce propos, la moyenne d’âge m’a paru plus haute cette année).
La prog finalement était aussi bien équilibrée qu’en 2005 (en 2010, ça m’avait franchement fait chier qu’il n’y avait presque plus rien qui me plaisait passé 2-3heures du mat, là, j’ai été servi avec des très bons concerts jusqu’au bout)
Le site était moins étouffant que l’an dernier, alors que pourtant il y avait + de monde (ils ont bien d’étirer le site en déplaçant la pitchfork, en créant une 2e grande scène à la LLevant, et en rajoutant une scène (la Jägermeister Vice derrière la RayBan)
Je n’ai pas eu le besoin de me réfugier comme les autres années à l’auditorium (au contraire, j’ai trouvé que ça m’a salopé ma journée, la seule fois où j’y suis allé)
Je n’ai pas eu besoin non plus d’aller me faire un ultime concert à l’Apolo, la journée du samedi m’ayant rassasié je pense, tellement rassasié, qu’aujourd’hui je ne m’en veux pas par exemple d’avoir loupé la moitié du concert de Low qui était bien entendu l’une de mes plus grosses priorités
Beaucoup de grosses découvertes grâce à ce prima : je n’aurais peut-être pas écouté Kurt Vile, Del Rey, Yuck, The Fiery Furnaces… s’ils n’étaient pas venus.
Le son était meilleur aussi : c’était souvent parfait sur l’ATP, et sur les autres scènes, on trouvait toujours la bonne place (sauf quand le son était volontairement dégueulasse comme gonjasufi…)

Côté négatif, on citera le loupé du mercredi soir, le flop incroyable du système de payement buvettes : j’ai vu des gens attrapé les pauvres serveurs bénévoles qui n’y pouvaient rien La buvette de la pitchfork.

Top journées :
1. Samedi (et de loin !)
2. Jeudi (pour les têtes d’affiche)
2. Vendredi (pour l’ambiance)
4. Dimanche (pour Mercury Rev et le Poble)
5. Mercredi (…)

Top10 concerts: (je ne classe que les concerts vus suffisamment longtemps)
1. Grinderman groupie
2. Kurt Vile sans déconner
3. Swans
4. Wolfpeople
5. Warpaint
6. Dean Wareham (plays Galaxie 500)
7. Del Rey
8. Sufjan Stevens
9. Battles
10. Plus qu’un strapontin pour Les Flamings Lips, Deerhunter, The Black Angels, The Tallest Man, Mercury Rev…

Top5 dommage que je n’ai pas pu voir +:
1. Einstürzende Neubauten
2. The Fiery Furnaces
3. Ty Segall
4. Yuck
5. Shellac

Mes journées du prima si j'avais choisi à chaque fois l'option B quand 2 groupes que je voulais voir jouaient en même temps:

Interpol
P.I.L - Of Montreal - Glenn Branca Ens
Big Boi - Caribou - The Walkmen
Gold Panda - Girl Talk - Connan Mockasin - Baths
Sujfan Stevens - Pulp
Belle & Sebastian - Low
The National - Explosion In the Sky - Shellac
Jamie XX - Lindstrom
PJ Harvey - Animal Collective
Jon Spencer - John Cale - Einstürzende Neubauten
Mercury Rev - DJ Shadow - Mogwai
Yuck - Holy Ghost! - Papas Fritas

Flop5:
1. La buvette
2. Les horaires du jeudi
3. Suicide
4. Gonjasufi
5. Les 1ères parties de Mercury Rev au Poble