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babass
17 mars 2012

Wilco @ Ancienne Belgique, Bruxelles - 03.03.12.

Je n'ai pas eu le temps de faire une review pour cet excellent concert.

Mais pour qu'il soit mentionné dans ce blog, je me permet de citer cet article lu sur lalibre.be:

 

Wilco, le double triomphe

Mis en ligne le 05/03/2012

Vendredi et samedi soirs, le groupe américain a enchanté l’Ancienne Belgique.

Dix-huit ans d’existence, huit albums studio, un live, et très peu de fausses notes : voilà qui explique pourquoi les deux concerts de Wilco affichaient complets à l’Ancienne Belgique.

Wilco ? Une version toute personnelle de l’americana, ce genre fourre-tout englobant tous les artistes mêlant rock et musiques traditionnelles américaines, country et folk en premier lieu. Le type de mélange qui peut donner un blues-rock "middle of the road", la soupe que les radios FM de là-bas déversent à volonté pour le plus grand bonheur des routiers parcourant les "highways", mais aussi une pop plus aventureuse.

Si l’on n’y prête qu’une oreille distraite, Wilco peut évoquer des groupes comme The Band, The Eagles, Tom Petty and the Heartbreakers voire Randy Newman. Mais voilà le groupe de Jeff Tweedy ne vient pas des grandes plaines, mais des environs de Chicago, et plutôt qu’emprunter les longues routes planes, il préfère pratiquer les chemins qui leur sont plus ou moins parallèles. Des routes cabossées, pas exemptes de détours, aux paysages contrastés.

Si "The Whole Love", le dernier album du groupe n’atteint pas les sommets de "Yankee Hotel Foxtrot" (2002), il explore la même veine. Celle d’une pop mélancolique, teintée de folk, aux velléités expérimentales. Sans toutefois que celles-ci ne tombent dans la démonstration et fassent de l’ombre aux mélodies.

Logiquement, les chansons extraites de ces deux opus se taillent donc la part du lion, onze morceaux sur dix-sept joués. Dès la première minute du concert, "Reservation", on peut ainsi totalement s’immerger dans cette musique qui réussit la gageure d’être sophistiquée sans sacrifier son charme immédiat. L’excellente sonorisation fait honneur aux arrangements subtils et, derrière sa guitare, Nels Cline épate en alternant partitions aériennes et passages "fuzz" fiévreux. Avant les deux morceaux joués en rappel, "One Sunday Morning", qui clôture aussi le dernier album, donne une parfaite illustration de la magie Wilco : une ballade intimiste de douze minutes, où le même petit thème mélodique est joué en boucle, sans que cela n’engendre aucune lassitude. Tout est là : la voix de Tweedy, la virtuosité du groupe qui sait qu’il ne doit pas en rajouter et cette ambiance de douce mélancolie. Un morceau à l’image du concert : classieux.

 

 

 

 

 

Et voici la setlist:

Reservations
Art Of Almost
I Might
Misunderstood
Rising Red Lung
Impossible Germany
Born Alone
Laminated Cat
You and I
Whole Love
Pot Kettle Black
Jesus, Etc.
Capitol City
Handshake Drugs
I Must Be High
I'm Always In Love
Dawned On Me
A Shot in the Arm
---
Candyfloss
California Stars
Walken
Heavy Metal Drummer
I'm the Man Who Loves You
The Late Greats
I'm A Wheel

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