Primavera Festival @ Barcelone, 27-30.05.10.
Jeudi:
Monotonix: On est arrivé à mi
concert, grosse ambiance, gros show. J'irai les revoir à Genk à la fin
du mois je pense.
The Fall:
J'y vais sans trop rien en attendre, et j'ai vraiment bien aimé. Mark E
Smith m'a l'air d'être l'incarnation même de l'aigreur
The
XX: Un public bien dedans, un show bien huilé, et un son correct.
Bon concert.
Tortoise: Au
départ, je pensais que c'était l'absence de visuels et l'ambiance qui
faisait que je ne suis pas rentré dedans aussi bien qu'au pukkel. Mais
avec le recul, j'ai envie de dire que la setlist avait l'air assez
hasardeuse.
Broken Social Scene:
j'ai vu les 15 dernières minutes. Comme d'hab, beaucoup d'envie sur
scène, mais ils n'ont pas le temps de convaincre (ils sont fait pour
jouer des concerts de 2-3 heures..)
Pavement:
LA claque de la journée. Setlist très festival certes, donc quasi best
of, mais putain qu'est ce qu'ils assurent ! Sinon, un truc de dingue,
TOUT le public connaissait par coeur les chansons, même quand on
commençait à être assez loin.
Fuck
Buttons: Peut être que c'est du à la fatigue, mais pas moyen de
rentrer dedans. Mais je constate que chaque fois que je les revois, je
suis de moins en moins "captivé". Et pourtant, Dieu sait combien je les
avais adoré la 1ere fois (en 2008 donc)
Moderat: Mais qu'est ce qu'on fout là... Inutile.
Vendredi:
Owen Pallett (Final Fantasy): Je
retrouve donc enfin mon auditorium chéri. Cadre idéal pour enfin voir en
concert ce canadien. Certes, on dit souvent que c'est le Andrew Bird du
pauvre en + bobo, mais ça le fait.
Hope
Sandoval & The Warm Inventions: Alors là, je n'ai rien
compris. J'avais l'impression de plus ou moins dormir à moitié durant
tout le concert, mais dans le même temps je trippais comme pas possible.
Low Performing "The Great
Destroyer": Que dire de plus si ce n'est que The Great Destroyer
est un de mes albums de chevet. D'habitude, les "machin performing
truc", c'est souvent du vent et sans intérêt. Mais là, c'était vraiment
évident que cet album se devait d'etre joué ainsi. Et je ne parle même
pas des conditions optimales de l'auditorium.
Condo Fucks: aka Yo La Tengo qui change de nom
pour se permettre de ne pas jouer leur répertoire habituel. C'est bien
rock, dommage que le public espagnol soit aussi chiant...
Beach House: Je pensais que j'aurais
trouvé ça très bien, sans cette merde de public espagnol...
Wire: Bon, je crois qu'après 3
concerts dans l'auditorium, loin du 1er espagnol brailleur, je n'arrive
plus à me réhabituer à leur timbre de voix... Encore un bon concert
assez gaché...
Wilco:
Décidement je ne comprend rien à ce public. TOUS les espagnols du site
sont là pour les voir. TOUS connaissent TOUTES les chansons, d'ailleurs à
chaque fois, le public chantent tout le 1er couplet de chaque morceau,
mais pourtant, c'est plus fort qu'eux, au bout de 1min30 voila que ces
espagnols ont de nouveau le besoin de raconter leur vie... Du coup, je
me dis que je ferais mieux d'aller voir autre chose, avant que ce public
n'arrive à me dégouter de ce groupe que j'adore.
Les Savy Fav: WTF???
Shellac:
Je me suis au 1er rang pour mon déshellacussage. Ce fut douleureux,
mais j'ai joui pour ma 1ere fois. FANTASTIC !
The King Khan & The BBQ Show: pas
facile de passer après shellac, c'est pas grave, je les reverrai
dimanche.
Black Math Horseman:
Ils joueront devant personne, car tout le monde doit être devant les
Pixies (putain, j'ai pas la force de retraverser le site et de surmonter
les espagnols pour aller les voir). Rien que pour le batteur ça vallait
le coup.
Yeasayer: Déjà vu
en 2008, mais je n'ai pas eu l'impression de revoir le même groupe. Là,
on dirait qu'ils font du Mika.
Samedi:
Lidia Damunt: ça avait l'air bien,
mais la scène Pitchfork a décroché la palme du plus mauvais son que je
n'ai jamais entendu durant toute ma "carrière" de festivalier. Quelle
bouillie.
Clare and the Reasons:
Musique très bon enfant à l'Auditorium. A noter la présence de Van Dyke
Parks en guest au piano bien entendu. Très bonne entame donc pour la
journée.
Michael Rother &
Friends Present Neu! Music: Les "& Friends", c'est Steve
Shelley de Sonic Youth. Les morceaux sont assez longs à se mettre en
place, mais putain qu'est ce que c'est bon. On regrettera qu'ils ont
joué si tôt.
Sian Alice Group:
Je ne connaissais pas. Du rock progressif assez (comment dire) vaporeux
emmené par une bien charmante chanteuse. Bonne découcerte.
Polvo: Plus calculé que ça, tu meurs.
C'est très dur à suivre, mais ça en valait la peine.
Grizzly Bear: Pas de chance qu'ils
tombaient pendant Polvo... A priori, j'aurai surement + de chance de les
revoir eux que Polvo, donc voilà... Bien content d'avoir quand même
réussi à voir les 10 dernières minutes. C'était 1 concert à suivre des
gradins je pense, car ça avait l'air vraiment très classe.
The Charletans: Je n'avais jamais
entendu parler de ce groupe. Déjà, rien qu'à l'accent et à leur look, on
voit qu'ils viennent de Manchester ou des environs. Puis, quand on les
écoute, on se dit tout de suite qu'il s'agit en sorte d'une sorte de
prototype d'Oasis. C'est un peu le chainon manquant entre les 80s et la
britpop. ça méritait d'être vu, mais j'ai un autre concert à voir.
Built To Spill: Bon, j'ai eu ma
confirmation que ce n'était pas un groupe de festival. Du moins pas en
Europe, où le public n'a pas la patience et les prérequis pour attendre
que les morceaux se mettent en place, alors imaginez la chose avec un
public espagnol... Ah, mais en fait non. Décidement je ne comprendrai
jamais ce public, car finalement, ils ont l'air bien dans le coup pour
une fois.
A partir de là, je commence ma longue traversée du désert.
Je tenterai plein de scènes sans trouver ce dont j'avais besoin. Gary Numan, Sunny Day Real Estate, Pet
Shop Boys, et Lee "Scratch"
Perry. Aucun d'entre eux ne me convaincra. ça doit être la
fatigue.
The Almighty Defenders:
Une bande de curés viennent faire du
Twist. Vraiment bien marrant. Idéal en fin de festival.
Health: Autant j'avais aimé au Pukkel
l'an dernier, autant là Tant pis.
DJ
Coco: Il ne sait pas mixer ce type
Dimanche:
Journée de
cloture donc.
1ère partie au Parc Joan Miró, les scènes sont au
milieu des palmiers, et le public soit tout autour soit alongé dans
l'herbe. C'est vraiment très agréable.
Mc Enroe: un groupe espagnol. C'est justement le genre de
pop-rock gentillette qui va bien après 3 jours de festival.
The King Khan & The BBQ Show: Un
duo "garage rock" des plus bizarre, avec turban et mini batterie. mais
ça le fait.
Real Estate: Avec
un nom comme ça, je m'attendais encore un groupe espagnol. En fait non,
mais qu'importe, voila une découverte bien sympa. Comment décrire ça?
De l'Indie Surf Rock ? Je sais pas trop.
Et le final à l'Apolo.
Comme d'hab, on crêve de chaud dans cette salle.
Jeffrey Lewis & the Junkyard: ça
c'est frais. Pour être franc, j'ai eu plein les oreilles durant 4 jours
(5 si on compte que j'ai vu Liars mercredi), donc, là, je commence par
saturer, mais pourtant, j'ai vraiment été dedans. Il faut dire que le
show est bien calibré pour les circonstances: des reprises de Pavement,
des petites histoires sous forme de BD diapos (dont une très bonne sur
The Fall ) Vraiment très frais !
Black Lips:
Confirmation que je ne suis pas fait pour ce genre de groupes... Hop au
lit.
Bilan:
Il
y a 5 ans, je disais que c'était le festival le mieux organisé au
monde, le mieux équilibré, le mieux tout.
Là, je le retrouve un
festival completement dépassé par son nouveau statut. Espérons que ce
n'était qu'une année de rodage et qu'on retrouvera par la suite ce qui
en a fait le succès.
Mais je pense que je reviendrai
Top:
1/ Shellac
1bis/
Low
3/ Pavement